critiques
E/Motions The intense and passionate acrylic and mixed media works of Belgian artist Marianna Bozena Strzelecka Dulak (STRZELBA) pulse with an energetic undercurrent and almost shocking immediacy to her work that positively demands the viewer’s attention. Hard edged, mercurial and potent imagery is born of a contemporary style that is graphic in form and color, and often constructed in a unique “puzzle” technique that creates its own indefinable qualities.The expressions is such that, though we are caught off guard, we are willing captives of her mesmerizing canvasses. Her studied technique, exhibiting an extraordinarily emotive visual language, has impressed several notable reviewers,including Domenic Fournal, Professor in the Fine Art Academy of Wavre, Belgium,and Olivier Duquenne, Professor at the Brussels Academy of Fine Arts. Agora Gallery Broadway, SOHO, New York
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When
I contemplate one of Marianna’s paintings, the word “vision” often
comes to my mind. I then remember these words from the poet William Blake:
one shouldn’t see “with the eye, but through the eye”.The visionary
artist is not a diviner who can foresee the future in the organs of a
sacrificed animal, he is the one who sees differently to fathom his own
entrails in a better way.Through the eyes of her acute sensitivity,
Marianna foresees what lies beyond things, the word of the inexpressible,
the unexplored other side of the picture.Her often violent art is a dive
into the intimate bends of her unconscious,of her memories, of her
impressions.Of course, this “neo-expressionism” with its moving touch
of naivety may shock us or leave us doubtful. As aesthetes, our
sensitivities have long been conditioned by the pure rigours of a more
minimal art. Marianna leaves behind the high levels of conceptual art to
come back to a more human art…too human, as Frederic Nietzsche would
have written.Some of her pictures are frankly scarry. Dark visions of
nightmare stand next to more poetical paintings. Her paintings privilege
chromatic violences and whirling lines. Torments of the soul or acute
sensitivity?Only the artist herself could give us the answer.Plant life
frequently recurs in her work. Her paintings often seem to be in perpetual
germination. Flowers, plants, trees, ghostly apparitions and hybrid beings
concur to give theses pictures an undefinable strange character.Marianna
told me once that she conceives her paintings as theatre plays.The
characters she paints would then be like different actors of a universal
tragedy.With this exhibition, Marianna invites us to an internal journey.
But beware,no one remains unharmed in the exploration of this “theatre
of cruelty”. Olivier Duquenne Professor at the Brussels’ Academy of Fine Art
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PAINTINGS-PASTELS
BY STRZELBA The Stzelba pictorial works I was able to see being born and evolve in the nineties were powerfully marked with a strong and expressionist gesture.I remember these chromatic pages, violently rhythmed with black shadows. Her pastels after the manner of engraved woods, had the ruddy colored complexion song and the hard-hitting claw. And if one perceive in them unexpected tearings of somber moments of pain, an intense movement of life littered with fervour and fury for paint reign nevertheless without detour. Dominique Fournal Professor in the Fine Art Academy of Wavre
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Lorsque je contemple un
tableau de Marianna, je pense souvent au mot « vision ». Il me revient
alors en mémoire ces quelques mots du poète William Blake :« il ne faut
pas voir avec l’œil mais à travers l’œil. »L’artiste visionnaire
n’est pas le devin qui prévoit l’avenir dans les viscères d’un
animal sacrifié, il est celui qui voit « autrement » pour mieux sonder
ses propres entrailles.Par le prisme d’une sensibilité à fleur de
peau, Marianna devine l’au-delà des choses, le monde de l’indicible,
cet envers inexploré du décor. Sa peinture souvent violente est une
plongée dans les méandres intimes de son inconscient, de ses souvenirs,
de ses impressions.Bien sûr, ce « néo-expressionnisme » teinté
d’une naïveté touchante peut choquer ou laisser dubitatif. Nos
sensibilités d’esthètes ont été longtemps conditionnées aux
rigueurs puristes d’un art plus minimaliste. Marianna quitte les hautes
sphères du conceptuel pour en revenir à un art humain…trop humain
aurait écrit Frédéric Nietzsche.Certaines de ses images sont
franchement effrayantes. De sombres visions cauchemardesques peuvent côtoyer
des tableaux à l’essence poétique. Ses peintures privilégient les
violences chromatiques et des lignes tourbillonnantes. Tourments de l’âme
ou sensibilité exacerbée ? Seule l’artiste pourrait nous donner la réponse.L’élément
végétal revient fréquemment dans ses peintures. Ses œuvres semblent
souvent en perpétuelle germination. Fleurs, plantes, arbres, apparitions
fantomatiques et personnages hybrides achèvent de donner à ces images
une indéfinissable étrangeté.Marianna m’a dit un jour qu’elle
concevait ses peintures comme des pièces de théâtre. Les personnages
qu’elle peint seraient comme les différents comédiens d’une tragédie
universelle.C’est donc à un voyage intérieur que nous invite Marianna.
Mais prenons garde, explorer les recoins d’un "théâtre de la
cruauté" ne laisse personne indemne. Olivier Duquenne Professeur à l’Académie des Beaux –Arts de Bruxelles
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STRZELBA : PEINTURES –
PASTELS Les œuvres picturales de Strzelba que j’ai pu voir naître et évoluer dans ces années 90 étaient marquées puissamment d’un geste expressionniste et fort.Je me souviens de ces pages chromatiques violemment rythmées de cernes noirs.A la manière de bois gravés, ses pastels avaient le chant haut en couleur et la griffe percutante. Et si l’on perçoit dans ces déchirements inattendus de sombres moments de douleur, un mouvement intense de vie encombrée de ferveur et de rage de peindre y règne pourtant sans détour. Dominique Fournal artiste-peintre et professeur d’Ecole des Beaux-Arts à Wavre
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COMMUNIQUE DE PRESSE . Il faut aller voir l’exposition « les idées mal coiffées » qui se tient actuellement à l’école des ressources humaines, 30, rue de la Ruche à Bruxelles. C’est STRZELBA, une artiste-peintre qui nous donne à voir son œuvre diversifiée et puissante. Certains tableaux nous plongent dans un inconscient, parfois torturé à la Jérôme Bosch, souvent allusif au péché, à la sexualité et à la religion. Regardez le tableau intitulé « Adam et Eve » et celui nommé « Madone ». Il y a également beaucoup de dessins exposés dont certains montrent des pensées noires ou plutôt des images de cauchemars et de rêves ou chacun pourra voir ce qu’il veut ou ressent. En tout cas, personne ne restera insensible face à de telles figurations du plus profond de nous-mêmes, du non-dit. Une série d’autres tableaux et dessins présentés sont plus lumineux et optimistes. Voyez le tableau appelé « anneaux » et celui montrant une femme sous l’eau entourée de poissons. Parfois, le thème de la peinture est soigneusement dissimulé dans un fouillis de couleurs vives et de lignes destinées à intriguer le spectateur. Enfin, arrêtez-vous devant toute une série de portraits, où STRZELBA, de façon magistrale, parvient en quelques coups de pinceaux à donner une physionomie et un caractère à ses personnages. Il y a tellement de choses à voir et à découvrir dans cette exposition, qui réunit pas moins de 250 peintures, dessins et photos de l’artiste, qu’on ne peut, ici, tout décrire. Dépêchez-vous de venir voir, l’exposition ne dure que jusqu’au 9 février 2003. Vous ne le regretterez pas. Zbigniew Dulak |
tel. ++(32) 495 90 36 62